L'historique

Situé en bordure de la Garonne et traversé par le canal latéral le village de Saint-Jean-de-Thurac s’étend sur 

512 hectares et se partage entre plaine et coteau.

Il semblerait que le nom de « Thurac » soit d’origine gallo-romaine et qu’il signifie, ‘ »le domaine de ».

Quant à l’hagionyme de Saint-Jean, il est attribué à Saint-Jean Baptiste, patron de notre commune.

L’on retrouve trace de notre village dès le Moyen-âge. En 1262, Saint Jean de Thurac fait partie de la seigneurie 

de Clermont-Soubiran administrée par le puissant Seigneur de DURFORT, sous l’appellation de Sant Johan de Turach 

mais &eagalement sous le nom de Sancti Johannis de Turaco.

Pendant la guerre de cent ans notre village, tout comme Puymirol, avait choisi le parti de l’Angleterre. Vers 1330, 

en guise de représailles les environs de Puymirol furent ravagÉs par les partisans du Roi de France.

Un peu plus tard, à la Révolution Française, Saint-Jean fut un temps détaché du Canton de Puymirol et cédé à celui 

de Lamagistère. Mais, après diverses protestations de ses habitants, il fut réintégré au canton de Puymirol.

Par sa proximité avec la Garonne, la batellerie était très développée sur la commune et les métiers liés au fleuve 

faisaient vivre de nombreuses familles thuracaises. Les ports de “Mary” et de “Guillemis” connaissaient une activité 

intense et une population importante. De ces deux petits ports, partaient à destination de Bordeaux, céréales, 

eau de vie, vin et prune, etc…

En 1856 la création du canal latéral à la Garonne et un peu plus tard l’édification de la voie ferrée, portèrent 

un coup fatal à l’activité fluviale qui déclina d’année en année.

En empruntant la route qui longe « Garonne », vous pourrez encore découvrir quelques demeures d’anciens maîtres de 

bâteaux.

L’église de Saint Jean Baptiste, date des XIIème et XVIème siècles, elle est formée d’une abside et nef romane non 

voûtées. Au fil des siècles, elle connut diverses transformations. A l’intérieur, l’on peut encore voir l’ancienne 

porte romane, des stalles en bois du XVIIIème siècle, diverses statues en bois dont l’une est classées aux Monuments 

Historiques, ainsi qu’une sculpture représentant une descente de croix datant de 1870.

La cloche qui date de 1526 est également classée aux Monuments historiques. Dans les années 1890, l’église fut rénovée, 

les voûtes actuelles furent créées et un nouveau clocher haut de 27 m en forme de flèche fut édifié.

Situé sur la route de Toulouse, le Château de Croquelardit était un ancien relais de poste à chevaux, propriété de la 

famille LAVIGNE.

Le château de Monteils situé sur la route des crêtes, servit de poste d’observation stratégique durant les guerres 

mais, il fut également la demeure de deux Evêques d’Agen, Arnaud V au XIIIème siècle et ensuite à Pierre BERARD qui 

le vendit en Novembre 1477 à Arnaud de DURFORT (Chambellan du Roi de France Louis XI). Vers 1514 il deviendra 

la propriété de la Famille DE TAPIE dont la descendance possédera ce château jusqu’à la fin du XIXème siècle.

Non loin de là, se trouvait le télégraphe de Chappe qui servait de relais de communication entre celui de 

Saint-Romain le Noble et de Bon Encontre. Il fut en service de juillet 1834 jusque dans les années 1850. Aujourd’hui, 

il ne reste que quelques vestiges.

Le 17 août 1944, notre village fut le théâtre de violents combats entre les résistants du Groupe Dollé et la milice. 

Sept résistants perdirent la vie. A l’aire de repos, en bordure du canal et non loin de l’écluse, une stèle fut érigée 

dès 1945 à l’endroit de ce combat, pour que chacun se souvienne du sacrifice de ces hommes.

Merci À Marielle Pujoulade, conseillère Municipale pour toutes ces informations.